“Je sens que je peux enfin poser mes bagages”

En raison de son travail, Lola déménage souvent. Elle se confronte donc fréquemment à l’épineuse question du logement. Grâce à Résidétape, elle vit depuis sept mois dans un deux-pièces tout près de son travail. Elle souffle enfin.
 
À 23 ans, Lola n’a pas perdu de temps et a déjà accumulé une belle expérience. Depuis trois ans, elle est pilote de tunnelier, un métier qui n’est plus réservé aux hommes : « Ce n’est pas tous les jours facile, mais aujourd’hui les femmes ont pleinement leur place sur les chantiers de travaux publics. » Grâce à ce travail, elle a l’occasion de voyager à travers la France. « Je viens de Corrèze et je suis très attachée à ma région. Mais, après mon BTS, dès qu’on m’a proposé une première mission à Nice, je n’ai pas hésité. J’étais très heureuse à l’idée d’habiter tout près de la mer. »

Quelques embûches en chemin

Très vite, une première déconvenue entache cet enthousiasme. La colocation dans laquelle elle s’apprête à emménager s’avère être une arnaque. Elle se ligue alors avec les autres locataires et intente un procès contre le propriétaire malhonnête. « C’était très dur de se retrouver face à une telle difficulté. Mes parents étaient à 700 km et ne pouvaient pas m’aider. Nous étions vraiment désemparés. » Après cette expérience, elle retrouve un petit appartement où elle reste jusqu’à la fin de sa mission.

Son travail l’appelle alors à Paris. Pour la première année, elle obtient un studio dans la résidence du Conseil départemental de Corrèze, en plein cœur du XVe arrondissement. Une solution très pratique mais qui ne peut se prolonger plus d’un an. « C’est là que les choses ont commencé à se compliquer. » Elle dépose une demande auprès d’un premier bailleur social, mais aucune proposition ne convient. Lola connaît plusieurs mois de galère où elle se loge comme elle peut, entre ses connaissances, des amis de ses parents et Airbnb. 

La création de nouveaux repères

Tout a changé quand elle arrive dans sa nouvelle entreprise pour le chantier du prolongement de la ligne 14 du métro. « La responsable des ressources humaines m’a proposé, ainsi qu’à d’autres de mes collègues, une toute nouvelle solution Résidétape : des logements vacants en colocation au sein d’un immeuble voué prochainement à la destruction. » Son dossier ne prend pas de temps et Lola emménage au printemps dans un deux-pièces spacieux, lumineux, meublé, refait à neuf et à 12 minutes en voiture de son travail. « Ce qui me plaît le plus c’est la surface et le fait de pouvoir enfin avoir une vraie chambre. Et puis il y a toutes les commodités : buanderie avec machine à laver, des rangements, une baignoire... » Sans oublier que tout est compris dans le loyer : électricité, chauffage, Internet, assurance, etc. La vie quotidienne y est aussi facilitée grâce à tous les commerces de proximité « et le fait que je me sente en sécurité quand je rentre, quelle que soit l’heure. Ce qui est important car je travaille en trois-huit ».

Finalement, après sept mois passés dans cet appartement, Lola peut regarder l’avenir avec un peu plus de sérénité : « Je me sens chez moi. C’est très apaisant de savoir qu’on a un logement et qu’on peut compter dessus. Après l’expérience de Nice, j’avais beaucoup de mal à avoir de nouveau confiance face à un propriétaire. Les équipes Résidétape ont réussi à me rassurer. Je pose enfin mes bagages. »